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Cap au Large
10 janvier 2015

Escale à Mindelo

Traversée Canaries- Cap Vert

Départ de San Sebastian de la Gomera le lundi 29 décembre, en fin de matinée.

Après presque un mois d’escale, nous reprenons notre route, direction les îles du Cap Vert, 803 milles devant notre étrave.

Les 3 premiers jours sont plutôt calmes, nous faisons même quelques heures de moteur.

L’après midi du 1er janvier le vent devient de plus en plus fort, nous finissons ce jour de l’an sous 3 ris et trinquette à surfer sur les vagues, au grand largue.

Le lendemain le ciel est voilé, chargé de poussière, c’est l’harmattan, le vent qui vient du Sahara, recouvre le bateau de sable rouge et est probablement la cause de nos maux de têtes. Les rafales sont fortes, jusqu’à 27 nœuds de vent de l’arrière, nous avançons vite et heureusement dans la bonne direction, ballottés par les houles croisées.

Marcel (le groupe électrogène) tourne 2 heures par jour, car nous ne voyons guère le soleil et l’éolienne à elle seule a du mal à alimenter le pilote, le frigo et le GPS.

Le 4 janvier le vent se calme enfin, mais il reste toujours beaucoup de houle et toujours pas de soleil.

Lundi 5 janvier : nous avançons bien mais malheureusement le vent tombe dans l’après midi, dommage c’est raté pour l’arrivée de jour.

Depuis l’accalmie de ces 2 derniers jours nous avons remis les lignes à l’eau mais la pêche ne donne rien, pourtant les eaux du Cap Vert sont réputées poissonneuses... Nous apercevons soudain un aileron qui se promène sur bâbord et  le voilà qui se dirige vers notre ligne qui se tend subitement et se relâche tel un élastique. Le requin n’en a fait qu’une bouchée, brr. Il nous épargnera quand même la deuxième.

Nous sommes proches de l’arrivée mais la visibilité étant mauvaise nous ne distinguons la côte que très tard.

Dans le canal entre l’île de São Vicente où nous allons et l’île voisine de Santo Antão, le vent venant des collines se renforce et crée un effet venturi, ajouté à cela les nombreux bateaux en tous genres au mouillage, les lumières aveuglantes de la ville de Mindelo, les bouées non éclairées, pas facile de se frayer un chemin jusqu’au port. Nous y parvenons enfin, et c’est même sous une petite pluie que nous finissons la manœuvre. Amarrage à l’avant sur ponton et à l’arrière sur pendille, à côté de nous se trouve un très joli cotre classique hollandais d’une quinzaine de mètres, forme ancienne, tableau inversé, pont immense en teck, cuivre et bois vernis,...magnifique. L’équipage doit sûrement être assez nombreux pour manœuvrer un tel bateau, la bôme est immense, le tangon en bois vernis doit peser un certain poids, le mât et les haubans sont d’une taille impressionnante...Nous verrons le lendemain qu’ils ne sont que quatre à bord.

Nous voyons d’abord un gros chat avec une épaisse fourrure couleur fauve et bois vernis (assorti au bateau) se prélasser au soleil sur le pont en teck ... puis les propriétaires, un couple de retraités, ainsi que leur deuxième chat, copie conforme du premier ! Surprenante rencontre.

 

  Les bateaux de pêche sur la plage de Mindelo et l’ancienne maison des douanes, copie de la tour de Belém, à Lisbonne.

Mindelo_01

 

 Marina Mindelo et le mouillage juste derrière.

Mindelo_02

 

 

    Les maisons coloniales dans les rues de Mindelo.

          Mindelo_03

 

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